Théo.
(mon époux.)

Je suis morte pour toi.

Tu es responsable des pires peines et des pires douleurs de mon existence. Tu es responsable de mon envie de mourir et de ma déchéance en enfer. Tu es responsable d'années de misère. D'années d'agonie à venir.

Mais je n'ai plus la force de t'en vouloir. Je n'ai plus la force de lutter contre toi. Je veux juste m'abandonner dans ton étreinte et te laisser m'étouffer.

Lukas.
(mon péché.)

Toi, je ne t'ai pas assez aimé. Je suis désolée.
J'aurais aimé que ta vie se finisse autrement que par cette chute fatidique du pont de Bergen.

Jørgen.
(mon frère.)

Je te demande pardon.
Toi, tu représentes la moitié de mon âme, le seul qui pourra toujours m'aimer de façon inconditionnelle, quels que soient mes choix, mes actions, mes paroles. Et pourtant j'ai tout foutu en l'air et je suis partie.

Pardon, mon frère. Si tu savais comme je t'aime toi aussi.

Damon.
(mon ami.)

Tu étais peut-être la seule personne qui se souciait de moi, mais je me suis quand même foutue en l'air. Pardon.
Je crois que tu es la seule personne que je puisse considérer comme étant mon "ami" ici. Mais après tout, ma vision de l'amitié est particulière. Je n'en sais rien. Mais je crois que je me suis attachée à toi, mon modèle.

Daniel.
(l'ange brisé.)

Où es-tu passé ?
Je t'ai récupéré dans une ruelle, plein de sang. Je t'ai recousu, emmené chez ce prêtre étrange. Mais maintenant je ne sais plus où tu es passé. Je ne devrais pas m'en faire. Ce n'est pas si important, non ?

Pourtant je m'inquiète pour toi.

Grell.
(le déclic.)

Tu es la mort. Et tu me terrifies.
Je crois que tu as lancé le déclic. Je n'attendais pas grand chose pour finalement me mettre à l'oeuvre, mais désormais j'ai dérapé et j'ai perdu le contrôle. Tu es la mort, tu me l'as prouvé et tu as renversé mon monde.

Tu me terrifies et tu me fascines à la fois.

Belzebuth.
(le feu.)

Tu es celui qui m'a transformée pour t'approprier cette moitié de moi que tu as fini par détruire. Tu es le responsable de cette dualité. De mes blessures.

Tu me terrifies. Je ne veux plus jamais avoir à faire à toi.

" Logi ".
(ma moitié.)

Tu es le monstre né de mes entrailles. La moitié de mon âme et de mes sentiments, la pièce manquante qui me complétait à la perfection. Tu es mort aussitôt venu à la vie.

Je ne t'ai jamais connu, pourtant je me leurre à sentir ton étreinte, le soir.