Terence adore la compagnie et apprécie d’être entouré de plusieurs amis. Il aime prendre sous son aile les plus faible et particulièrement les enfants. Très ouvert, il est protecteur, altruiste, près à aider toutes les personnes qui sont dans le besoin. Cependant, si on apprend à le connaitre, on peut voir qu’il tente de masquer une certaine tristesse et une culpabilité derrière ce sourire et ces rires. Après avoir perdu sa chère et tendre, le journaliste est devenu un peu interdit vis-à-vis des relations amoureuses, par peur de perdre une nouvelle fois une personne chérie, et c’est aussi pour cela qu’il fait tout pour que sa fille ne soit pas mêlée à son travail et qu’il essaye de minimiser ses activités. Terence est un vrai petit nounours qui ne veut que le bien des gens et débordant d’affection. Bon combattant bien que ne payant pas de mine aux premiers abords, avec ses poings il frappe fort. Par contre, avec une arme…On retrouve quelqu’un d’assez maladroit, trébuchant souvent.

La méchanceté ne fait pas partie de son registre et il refuse de tuer qui que ce soit. Ses parents lui ont toujours appris à respecter les vies humaines et le bonheur des autres. Jamais il n’essayera de faire du mal à quelqu’un. Il est très sensible sur ce genre de sujet et voir une personne mourir le rend très mal à l’aise. Il ne parle jamais de lui, ne voulant pas étaler sa vie. Peu connaissent sa vie. Il est fuyant et mélancolique détournant le sujet la plupart du temps. Paradoxalement, il aime écoute les histoires de autres et prend du temps pour réconforter les âmes égarées. Un peu brusquement parfois car le tact n’est pas son point fort. Franc, il ne ment jamais et dit toujours ce qu’il pense. Très proche de sa famille, il aime sa fille plus que tout au monde, et c’est certainement la seule chose pour laquelle il pourrait s’enflammer si on venait à lui faire du mal. Un vrai papa poule, qui est malheureusement très pris par son travail et qui a un peu laissé sa vie de famille de côté dans le but de la protéger et de ne pas la mêler à ses enquêtes folles. Sa fille lui fait bien savoir et il prend sur lui pour ne pas montrer ses faiblesses. Son courage lui insuffle de s’engager dans des terrains dangereux, avoir des points faibles pourraient le faire basculer.

Terence est un homme d’une trentaine d’année, plutôt grand pour la moyenne. Son corps, même s’il conserve une bonne forme commence à prendre de l’âge, et son physique laisse souvent penser qu’il est plus âgé qu’en réalité. Ses cheveux sont courts et souvent coiffés sur le côté gauche, quelques mèches rebelles venant taquiner cachant ses quelques rides naissantes. Sa chevelure est brune, présentant néanmoins des reflets caramel chaleureux. Ils sont d’ailleurs assortis à de beaux yeux en amande ambrés, dans lesquels il est facile de déceler la profondeur du regard. Jovial et expressif, il paraît toujours de bonne humeur. On souvent qu’il tient ses couleurs de sa mère… Et il y tient. Il sourit et rit très souvent. Depuis son enfance, il a toujours été quelqu’un de rieur. Une petite cicatrice très discrète se dégage en bas de sa lèvre droite, signe d’une de ses mésaventures de journaliste. Cette cicatrice se dirige vers un bouc. Un très beau bouc d’ailleurs. De la couleur de ses cheveux, il a une forme pour le moins original. Il ressemble à deux « U ». L’homme de trente-six ans possède un teint halé lui donnait un air un peu hispanique qui fait des ravages auprès de la gente féminine.

Toujours habillé de manière simplissime, il porte le plus souvent des chemises avec des bretelles et des pantalons d’assez bonne facture. Il travaille dans le journalisme et fait en sorte de toujours être bien vu lors de ses rencontres.

Terence est le fils cadet d’une famille tout à fait banale. Né à Preston, il a une enfance tout à fait normale. Sa famille vivait assez bien, elle était simple et aimante. Il était très heureux jusqu’à ce que son père ne décède dans un accident. Il était ouvrier dans une usine à charbon, et une explosion emporta le chef de la famille ainsi que plusieurs centaines de ses camarades. Malgré cette tragédie, le reste de l’enfance de Terence resta douce et chaleureuse. Son frère ainé, William, prit en quelques sortes le rôle de la présence masculine de la maisonnée et s’occupait de leur mère, qui était très affectée de la perte de son époux. Doucement, la petite famille se redressa et parvint à retrouver une harmonie.

Le petit garçon était très sociable et n’avait pas de difficultés à se créer des amis. A l’adolescence, il était passionné par la littérature, les voyages et tout ce qui se portait à l’univers du surnaturel. Son livre préféré était « Faust » de Goethe. Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, il s’agit d’un humain ayant la soiffe de connaissance qui fait un pacte avec le démon Méphistophélès. En échange de son âme, la créature maline devait initier l’homme aux jouissances terrestre et le servir fidèlement. Honnêtement, les histoires de fantômes et de démons, Terence y croit et il adore ça. Avec ses camarades, il passait son temps libre à explorer les vieux manoirs hantées et à faire des « rituels » afin d’essayer de parler aux morts. Peut être cherchait-il a établir un lien avec son père défunt, qui sait ?

Parmi tous ses amis, se trouvait Abbie Lowe, une jolie brune d’origine écossaise qu’il connaissait depuis tout petit et qu’il aimait en secret, jusqu’à ce que leurs sentiments amoureux ne se développent en grandissant. Terence suivit des études pour devenir journaliste et après avoir obtenu son diplôme, il fut engagé par un journal assez connu en Angleterre. Il était passionné par ce métier, mais son patron était loin d’être un ange. L’exploitant jusqu’à le faire travailler des heures supplémentaires sans le payer, Terence était devenu une espèce d’esclave au service d’un bourgeois sans scrupules et prêt à tout pour sortir les meilleurs articles. Le pauvre Terence travaillait beaucoup et n’avait plus la possibilité de se consacrer à sa famille. Il avait même mis de côté sa passion pour les fantômes, ce qui le manquait parfois. Il lisait parfois quelques histoires pour conserver cette obsession de l’au-delà, mais il n’avait plus le courage ni l’occasion d’aller explorer des lieux mystérieux.

Il s’était marié à la belle Abbie, et avec elle il eut une petite fille Emma. Il ne pouvait pas la voir grandir, son travail était trop difficile et lui prenait trop de temps. Ce dernier l’isolait tellement de ses proches qu’il ne remarqua pas la détresse qui éprit sa femme et l’emporta quelques mois plus tard, victime d’une lourde maladie que Terence ne put sauver. Lui qui était d’un naturel si calme et si jovial, il ne supporta pas de perdre la personne qu’il aimait. Il comprit à quel point il avait idiot et il se remémora les nombreuses fois où il n’avait pas prêté attention aux paroles de sa femme qui était mourante jour après jour. Après des larmes et une colère l’envahissant, il décida d’aller voir son patron et lui exposa ses quatre vérités tout en lui donnant des noms d’oiseaux et en maudissant cet endroit.

Cette rébellion fut peu appréciée par son patron, et ce dernier le vira. Le travail de Terence ne lui permettait pas de vivre et la perte de son travail entraina ensuite la perte de leur appartement. Il se retrouva à la rue avec sa petite fille, le fruit de son amour avec sa femme perdue, cette perle si précieuse qu’il refuserait de perdre. Par chance, il put trouver de l’aide auprès de sa mère et de son frère et il fut hébergé pendant plusieurs années dans son foyer natal, à Preston.

Ces nombreuses années lui ont permis de mûrir et de se remettre –difficilement- de la mort de sa femme et des problèmes qui ont suivi. Il ne voulait pas vivre au crochet de sa mère indéfiniment. De son côté, il travailla sur un projet et décida de créer son propre journal. Pour cela il retourna à Londres, laissant sa fille auprès de sa grand-mère, en lui cachant beaucoup de choses. Il ne voulait plus impliquer Emma dans ses problèmes et c’est pour cela qu’il partit seul pour la capitale. L’homme âgé d’une trentaine d’année monta donc sa propre entreprise. Cette fois ci il était maître de ce qu’il faisait. Il pouvait traiter les sujets qu’il désirait et créer ses propres articles. Afin de surmonter la concurrence et d’avoir son propre domaine, Terence dirigea son journal vers tout qu’il préférait. Ses journaux étaient tournés vers ces histoires de maisons hantées, de fantômes et de démons. Il en était fier, mais ses créations étaient plutôt controversées. En effet, elles étaient très appréciées par les jeunes gens et les personnes en quête d’histoires originales, mais l’Eglise et les personnes les plus fermées à ce sujet ont souvent cherché à faire taire ces abominations et à interdire ce petit journal, sans succès. D’autres journaux semblent voir cette popularité florissante d’un mauvais œil et cherchent également à mettre à mal les travaux de Terence.

Le petit britannique travaille aujourd’hui toujours dans son domaine. Ses relations avec sa fille sont catastrophiques et ses enquêtes plus ou moins dangereuses l’amènent souvent à des situations compliquées qui finissent parfois mal. Mais il aime ça et ne s’arrêtera pas tant qu’il sera toujours en piste.