lienlien
PredefKarnevalForum RP FR
Click



 
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez|


"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous

❝ Invité ❞




"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty25/1/2014, 19:30

« La douleur est comme la plus délicate des épices et mon sang est la meilleure des sauces. »
Sebastian Michaelis
« Sebastian Michaelis © Kuroshitsuji»


Nom : Michaelis

Prénom: Sebastian

Date de naissance: Je doute fort que vous ayez un jour besoin d'une information aussi futile

Age: Près de 5000 ans

Lieu de naissance: Enfers (et damnations...)

Sexe: Mâle

Race: Démon... domestiqué ?

Rôle: Majordome des Phantomhive et homme de main de Lucifer

Sexualité: -smile- Voyons, quelle question indiscrète


“ When you're evil



"Sebastian ? Ce n'est qu'un sale démon... Et le cavalier dans mon jeu." - Ciel Phantomhive
"Il est très gentil, le majordome de Cielou ! Il me réconforte quand je vois que mes efforts pour rendre Ciel heureux sont vains. Et qu'est ce qu'il joue bien du violon !" - Lizzie, euh... Pardon. Elizabeth de Middford
"Quoi ?! Tu t'intéresses à mon Sebastian ?! Liste noiiire !" - Grell Sutcliff
"Un démon. Un bête sauvage comme les autres, dévorant les âmes sans tenir compte de l'effort des Shinigamis." - William T. Spears

Voici des extraits de témoignages que j'ai pu obtenir en questionnant quelques "proches" de Sebastian... Eh bien. Cela ne m'a pas avancé beaucoup, la plupart des réponses étant vide d'intérêt ou bien trop superficielles pour entamer la psychologie du démon. A vrai dire, tout cet interrogatoire ne m'a rapporté qu'une tasse de thé dans le manoir Phantomhive et mon nom sur une liste noire... glauque.
Pour finir, je m'en vais seule vous expliquer comment fonctionnent les neurones du démon !

La première impression que pourrait vous donner Sebastian est celle d'un homme parfait. D'un majordome parfait ! Du point de vue d'un être humain, il semble pouvoir tout faire. De la cuisine en passant par le ménage et la gérance des comptes, le démon sert aussi bien d'enquêteur que d'homme à tout faire et de garde du corps. Avec ses 5000 ans d'expériences, Sebastian sait aussi très bien se battre au corps à corps. Il connait même les plus secretes techniques des arts martiaux, la preuve étant que ce cher Ciel n'a toujours pas su trouver une ceinture noire à sa hauteur. Et que vous répond Sebastian lorsque vous le questionnez à propos de ses qualités ?
"Il est tout naturel pour un serviteur des Phantomhive d’être capable de ce genre de choses."

Eh oui, cette délicate déclaration pleine d'arrogance est l'une de ses phrases fétiches, et si vous ne l'avez jamais entendu la prononcer, c'est que vous devez le prendre pour un majordome bien commun... Bref, la modestie ne l'étouffe point, pas plus qu'un quelconque malaise à l'idée de tromper les pauvres humains en cachant son origine de démon.. Ce qui, avouez-le, expliquerait beaucoup de ses qualités. Mais est-ce que Sebastian est pour autant un menteur et un tricheur ? Eh eh... Première erreur ! Le majordome des enfers ne ment jamais. Il est pire que ça. Vous devrez faire face à un malin filou qui se jouera de vous et des mots que vous dites afin de vous tromper. Rien que ça ! Car Sebastian aime jouer avec ses proies, que ce soit en risquant la vie de son maître ou en donnant de l'espoir à ses ennemis. Où serait l'intérêt de venir sur terre, sinon ? Où serait... l'épice du jeu ? Que ce soit avec Ciel ou avec un autre interlocuteur, le démon n'hésitera pas à prouver, ou du moins insinuer sa supériorité par des mots poignants, transperçant son masque indefectible de politesse. Ou alors il usera que son charisme à la fois séducteur et cruel pour arriver à ses fins et à celles de son maître... sans oublier que s'il faut aller plus loin, le majordome n'hésitera pas à utiliser toute l'argenterie qu'il cache dans ses manches... Toute ? Toute.

Bien sûr, avec Ciel, c'est un peu différent. Lié par le contrat et par l'estétique démoniaque que Sebastian respecte tant, le démon se donne de toute son... hum, âme pour servir le jeune comte. Et ce n'est pas peu dire car le démon considère que depuis l'accord du contrat, absolument tout son être appartient à son maître et ce jusqu'à la plus insignifiante mèche de ses cheveux. Il donnerait sa vie pour protéger celle de Ciel, conformément à la demande de ce dernier.
Cependant, ne l'oubliez pas, le démon domestiqué ne l'est pas devenu du jour au lendemain juste pour les beaux yeux d'un humain ! Ciel lui a promis son âme, et c'est uniquement pour ça que Sebastian le sert. Donnant-donnant.

Un observateur ignorant se méprendra sûrement en regardant Sebastian qui parait d'une confiance et d'une objectivité à toute épreuve. Une courante erreur... Car il arrive parfois au majordome d'être surpris, ou d'éprouver d'autres sentiments, malgré son appartenance à la caste démoniaque. Eh oui, mesdames et messieurs, Sebastian, comme tout autre démon d'ailleurs, peut éprouver de la joie, de l'amour, de la peur, jouer ou même pleurer ! Cela lui arrive juste plus par cruauté... ou par dépit... ou rarement... ou sadiquement... ou encore par colère. Bref, les sentiments qui l'abritent sont bien différents de ceux des humains au niveau émotionnel. D'ailleurs, le démon n'a pas non plus la même perception physique qu'eux. Le chaud et le froid, ainsi que les odeurs et les goûts sont différents pour lui, ce qui rendait ses débuts en tant que majordome assez difficiles... aussi bien pour Sebastian que pour Ciel.

Estimant ne pas avoir assez parlé du joueur sadique qu'est le démon, voici quelques exemples qui pourraient vous en dire plus... Sebastian aime taper sur la face de Grell alors que celui-ci lui a clairement fait savoir que son visage était précieux; Le démon semble tout autant aimer laisser son maître tourner en rond lors d'une enquête en "oubliant de lui préciser que son fidèle majordome à déjà trouvé la solution"; Quelques couteaux et fourchettes dans le crâne de ses victimes pourrait se présenter comme une amusante perspective pour débuter la journée ; Sebastian serait même capable de frapper son maître pour arriver à bien dans une mission, ou du moins de lui faire mal avec une joie non cachée en... lui jetant des pierres dessus pour l'aider à passer l'examen d'entrée dans un cirque, par exemple ? ; Ma foie, empâler quelques anges sur le haut d'un pont n'est pas de refus non plus. Enfin... les exemples de sadicité avec les humains ne courrent pas des masses, Sebastian préférant plus souvent les observer se débattre désespérément sur le fil d'araignée de leur vie, bien que cela le dégoute aussi.

En plus d'être joueur, comme cité plus haut, le majordome est aussi un excellent acteur. Il le faut bien pour rester poli devant des personnes que l'on voudrait étriper sur place ou pour s'occuper des affaires de son maître. Il est déjà arrivé à Sebastian d'avoir à se déguiser en cerf, rôle qu'il a parfaitement tenu jusqu'à la fin, un brin trop coincé sur "Je suis un cerf.", mais dont l'entrée à sauvé le nom des Phantomhive. Le nombre de rôles qu'il a tenu est en fait incalculable quand on y pense. Il a tenu place de cuisinier, mort, précepteur, acteur,Don Juan, ..., le tout prouvant de nouveau que le démon peut s'adapter à bien des situations.

Une chose que beaucoup ignorent est que Sebastian est atteint d'une maladie maniaque et chronique qui l'oblige à faire sans cesse quelque chose sans quoi il virerait fou ! ... Non, je plaisante, mais il est vrai que lorsque le démon n'a rien à faire d'intéressant, il finit vite par s'ennuyer, la prochaine étape étant la folie. Le sommeil est un luxe chez les démons, et ce n'est pas peu dire pour Sebastian qui ne dort que très peu la nuit, préférant cajôler des chats ou surveiller le manoir, occupation moins monotone que cela peu paraitre. Précisons aussi que le majordome a connu deux grosses périodes de folies dûes à son ennui durant sa vie : L'une en étant resté trop longtemps sur Terre sans avoir accès à l'âme de son contractant et l'autre pendant laquelle il vécut énormément de combats dans les Enfers. Ainsi, dealer avec ses deux emplois d'homme de main (aux Enfers et sur Terre) lui permet au moins de belles perspectives d'occupation pour l'avenir.
Pourtant, il ne faut pas s'y méprendre, Sebastian sait être patient. Cette humeur est juste atteinte de la même variable que celle d'un chat : parfois elle peut être grande, parfois inexistante.

Et dans tout ce méli-mélo de complexité qu'est le démon réside une chose bien précise. Son amour, que dis-je, son adoration pour les chats ! Ces petites boules de poils le font simplement craquer. Quand il en voit une, Sebastian ne peut s'empêcher de s'arrêter pour la prendre dans ses bras et la cajôler aussi bien verbalement que physiquement, une preuve irréfutable que les démons peuvent faire preuve d'affection et de poésie.
D'ailleurs, je vais vous dire quelque chose... Il parait que Sebastian cache des chatons dans sa chambre au manoir. Mais chut, c'est un secret !


“ Almost Human





Pour commencer, sachez que son physique humain a été créé de toutes pièces par Ciel Phantomhive lors de sa demande de pacte. Etant donné que dans le contract, Sebastian lui appartient jusqu'à la plus insignifiante mèche de ses cheveux, il apparait bien normal que le jeune comte ait décidé de son apparence physique des pieds à la tête.

Sebastian est un majordome grand et élancé à la stature et à la silhouette impeccablement droite. Ses vêtements, choisis dans la meilleure qualité de tissu possible, se doivent d'être soignés et repassés. Habillé d'une chemise blanche, d'une cravate noire, d'une sous-veste brune et d'une longue veste à queue de pie, Sebastian porte très bien son nom de majordome en noir. Son pantalon descendant sans une pliure jusque ses chevilles ne comporte pas un seul chifonnement et garde encore intact les marques du repassage fait ce matin même. Ses chaussures noires cirées dont le bruit de pas est étouffé par les nombreuses moquettes du manoir ne peuvent que le rendre plus silencieux qu'un chat lorsqu'il se déplace. Et pour finir et parfaire le tableau, voilà que le majordome enfile ses nouveaux gants blancs (ceux de la veille étant immaculés de rouge...), cachant par la même occasion la marque sur sa main gauche, signe de son contrat avec son "très cher jeune maître", ainsi que ses ongles noirs trahissant son apppartenance à la gente démoniaque.

D'une démarche souple et aisée, Sebastian s'en va réveiller Ciel. La première chose que le jeune comte verra en ouvrant les yeux sera le dos de son majordome avant que celui-ci ne se retourne pour lui servir son petit-déjeuner. Ciel lèvera alors la tête vers Sebastian. Vers son visage étonnement similaire à celui de son propre père. Pourtant, le majordome ne l’est pas tant que ça. Les traits fins et bien dessinés de son menton, de son nez et de sa bouche, combinés par ses yeux d’un brun pourpre lui donnent un charme vénéneux que beaucoup envieraient. Eh oui, la plupart des demoiselles succombent rien qu’à la vue du sourire enjôleur, poli et quelque peu malicieux du majordome en noir. Et elles ne peuvent pas résister non plus au regard vif et alerte des deux pupilles du démon les observant avec la douceur dont un gentilhomme se doit de posséder. La voix de Sebastian n’est pas en reste non plus, tantôt mielleuse, tantôt polie, elle leur fait un effet de velours comme le pelage d’un chat que l’on caresserait.

Mais ce que la plupart des humains ne voient pas se trouve de l’autre côté de l’esprit du majordome. Car la plupart de ses manières ne sont que des façades. Où serait le Diable si Sebastian n’avait ni charisme et ni tentation à fournir ? Il faut bien qu’il s’amuse un peu. De l’autre côté, donc, se trouve le démon. Une voix sombre et froide comme la pierre des cellules de prison qui vous donnerait envie de vous recroqueviller sur vous-même, ou un regard flamboyant, irréel et perçant qui vous ferait froid dans le dos ? Il y a le choix de la description, Sebastian possédant une palette innombrable d’expressions. Et une bouche pouvant aussi bien s’étirer en un sourire sarcastique que de dévoiler la cruauté que le démon possède.

Sacrebleu, j’oublais les cheveux ! Notre majordome en noir n’est pas chauve, voyons, où en serait le charme et l’utilité ? Des longes mèches encadrant son visage en passant par le reste plus court vers l’arrière de la tête, tout son cuir chevelu est noir de jais, noir corbeau. Un contraste étonnant avec la pâleur mortelle de sa peau, traduisant une fois de plus son appartenance à la classe démoniaque. En parlant de démon, vous vous doutez bien que Sebastian n’a pas seulement une forme humaine, je l’espère ? Eh oui, ce n’est pas fini ! Accrochez-vous, je passe à la description de sa forme démoniaque.

Sur Terre, la forme animale de Sebastian est souvent représentée par un corbeau. Quoi de plus normal que de penser que sa forme démoniaque en est inspirée ? Un quadrupède à la silhouette oscillant entre le trapu et l’élancée, laissez-moi vous décrire un peu la bête. Sa tête est celle d’un corbeau, le "terrifiant" en plus. Savez-vous que les poules ont des dents ? Le bec de ce démon aussi comporte une fine rangée de dents dont la vue ferait blêmir un capitaine des gardes de l'armée. Si Sebastian possède deux orifice faisant office de nez sur son bec, le malin démon a quand même plus d’un tour dans son sac au cas où quelqu’un essaierait de l’étouffer. En effet, la créature possède en plus d’étranges branchies sur le poitrail, cachées par ses plumes, lui permettant de respirer aussi bien sur terre que dans l’eau. Et ses yeux, deux billes rouges, rondes et reluisantes aux pupilles irréelles d’un dragon ont aussi des petites sœurs tout autour d’eux, procurant au démon la faculté de voir en 360°.  Sebastian possède les deux magnifiques ailes des corbeaux se déployant sur ses omoplates et ses plumes, d’un noir de jais, descendent le long de sa colonne vertébrale en taille décroissante avant de se fondre dans la masse poilue de sa croupe. Attendez… vous avez dit ‘poilue’ ? Eh oui, si la tête est celle d’un corbeau, les deux pattes avant sont celles d’un dragon, et le reste celui d’un bouc, tout ce qu’il y a de plus normal si ce n’est que la physiologie de l’animal lui permet de se redresser parfois sur deux pattes. Pour terminer, passons à sa… euh, pardon, ses queues. Trois. Trois petites terreurs. Aussi souples et longues qu’un fouet, ce sont celles écailleuses d’un dragon. L’une mord, l’autre empoisonne et la dernière transperce. L’une est un serpent, l’autre possède à son bout un dard de scorpion et la dernière est dotée d’immenses épines.

Pour finir, Sebastian possède une forme semi-démoniaque. Celle-ci le représente lorsque son apparence vacille entre le démon qu’il est et le majordome qu’il incarne. Prenez son physique humain et rajoutez lui des atouts démoniaques. Dites-lui : « Smile ! » et vous blêmirez devant les dents pointues qui vous souriront. Regardez-le dans les yeux et vous plongerez dans la profondeur de son regard mauve, rougeâtre, irréel… Ses ongles noirs seront à présent munis de griffes, rappel de ses pattes de dragon et les ailes noires dans son dos seront bien entendu celles du corbeau noir. Mais quelle étrange veste plumeuse il portera, sans parler de son pantalon à la texture écailleuse ! Sebastian a visiblement le sens de l’humour.  Ou alors il n’avait pas le choix. Et il parait que les bottes à talon haut plus que douteuses avec lesquelles il marche ne seraient en fait que la représentation de ses sabots de bouc, de leur bruit, de leur inconfort.

Une condition cependant ne varie pas lors de ces transformations : sa force lui permet d'arrâcher des lampadaires et sa vitesse est redoutable.


Naissance




Ma naissance ? Celle du démon que je suis ? C'était... Il y a bien longtemps. 5 millénaires environs. -3000 ans avant Jésus-Christ, pour référence humaine. Et pourtant des millions d'années après la naissance de Lucifer. La traversée des années vous vaudra une très rapide présentation des lieux, car après tout, je vivais bien quelque part... L'Enfer. Ce n'était pas celui que l'on connait aujourd'hui. Des 8 royaumes établis, il n'en existait que deux. Un gouffre noir, zone de la future Chaos, puis le reste. Lucifer en était le maître incontesté. Ou presque. Dans la hiérarchie démoniaque, il était placé souverrain. C'était lui, les nobles, puis le reste. Les rangs étaient donnés de naissance, mais devaient de toute manière être prouvés par la force du démon en question par la suite, s'il voulait un minimum de respect de la part de ses congénères. Et moi, dans tout cela ? Je suis né marquis.

Senkavarlm, marquis d'Olcelssomh est mon nom de démon tel qu'ortographié dans votre alphabet. Eh oui, pas de chance pour les contractants, mon nom est d'origine typiquement démoniaque. Et pour être franc, je préfèrerais que vous m'appelliez Etahar Sesho s'il vous prend un jour l'envie de m'invoquer. Croyez-en mon expérience, cette version vous permettra de prononcer mon nom avec le moins d'écorchures possibles, les humains ne sachant visiblement pas quelles lettres ils faut murmurer et quelles autres il faut siffler en language démoniaque. Mais peu importe, revenons en à nos âmes... Mes parents cotoyaient Lucifer assez régulièrement au quotidien, comme à peu près tous les rares marquis des Enfers. Mon rang aidant donc beaucoup, je passais parfois du temps aux pieds de Lucifer lors de mon enfance. Non... Officiellement, je le rencontrais. Mais... J'étais littéralement à ses pieds, ma taille de jeune démon oblige. Enfin, passons rapidement les 800 premières années de ma vie faites de découvertes du monde qui m'entourait et de mon corps. Si les combats que j'ai mené pendant ce laps de temps me paraissaient à l'époque insolites, ils me semblent à présent une perte déplorable de temps. Ainsi que mes pactes, bien qu'ils m'aient permis d'acquérir une plus ou moins solide réputation.

Mon premier pacte fut scellé avec un fermier lambda, du même genre que son souhait. Avec mes capacités surnaturelles et une simple méthode de ruse, il ne me fallut pas longtemps pour remplir sa maison de l'or qu'il convoitait tant, celui d'un riche marchand. Jouant sur les mots qu'il avait employé lors de son souhait, je bouclais le pacte en trois jours et lui dévorait son âme. Les pactes suivants furent tout aussi rapides. Faites un pacte avec le diable, chers agneaux... 3 jours à vivre, ce n'est pas la mort, n'est ce pas ? Ce n'est qu'après ces 800 ans que je découvrais un autre aspect des jeux de pacte ; celui du modelage de l'âme pour la rendre encore plus délicieuse.

C'était en -2200. J'eus l'honneur de me faire invoquer par un pharaon en personne, ma réputation me suivant de près. Je testais donc mes aptitudes à manipuler les êtres humains. L'âme de mon maître sentait déjà délicieusement bon à la base, et elle me semblait différente de toutes celles que j'avais rencontré avant. Normal, c'était celle d'un monarche. Je m'en pourléchais d'avance les babines. Mais je n'eu malheureusement jamais l'occasion d'y goûter. A cause de deux démons. Deux... jeunes démons de mon âge, en fait. J'ignore ce qui avait poussé ces affreux imbéciles à venir faire les 400 coups sur Terre, justement sur mon territoire. Le fait est qu'ils détruirent par jeu un échaffaudage sur un chantier de piramide. Il y aurait pu y avoir un millier d'endroits où aurait pu se trouver mon maitre à ce moment là, mais le destin voulu que le pharaon se trouve justement sur place pour diriger le chantier. J'échouais à ma tâche de protéger sa vie et je vis avec amertume son âme me filer entre les doigts. Par la suite aux Enfers, je découvris que l'un des démons catastrophe s'appelait Andras. Et je me mis à le détester. Il avait été le déclancheur de mon premier échec, et je ne lui pardonnais pas. Cela tombait bien, car mon "camarade" semblait partager ce même sentiment pour moi. Nous devinrent vite "meilleurs rivaux du monde"... Hum. Chaque fois que nous nous voyions entre deux pactes (bien que j'ignorais ce qu'il faisait de son côté), nous ne pouvions nous empêcher de nous envoyer de magnifiques roses noires empoisonnées de délicates et piquantes exclamations. Hum... En bref, nous nous bations souvent tout aussi bien physiquement que mentalement.  Et cela donnait d'étonnantes explosions étant donné qu'Andras était plutôt à jouer sur la force physique et à foncer dans le tas alors que j'étais plutôt axé sur la stratégie, à primer la vitesse et la destabilisation. Ces combats qui résumaient très bien nos rencontres étaient parfois ponctués de paris que nous prenions dans un but compétitif. Le plus de pacte ? La meilleure âme mangée ? Celui qui aura fait des pactes dans le plus de pays différents ? Peu importe le pari, nous n'en avons jamais terminé un seul.

Le second pharaon à m'invoquer fut le fameux Akhénaton en -1354. Pourquoi vous parler de lui ? Premièrement, parce que l'Egypte est le pays des chats et que je m'y sentais donc parfaitement heureux (le chat est le premier animal que j'ai rencontré sur Terre, pour anectode). Et deuxièmement, parce que ce pacte fut celui qui me laissa le plus mauvais arrière goût de défaite dans toute ma "carrière". J'étais pourtant heureux lorsque je fus invoqué. Presque 1000 ans après mon premier pharaon, j'eus le temps de faire des pactes avec quelques autres monarques sur qui je prisais désormais mon goût des âmes. A l'époque, je n'arrivais pas à déterminer pourquoi, mais les rois avaient une sorte d'arrière goût qui faisait frémir mon palais. C'était une différence qui piquais ma curiosité et m'en rendait addictif. Et Akhénaton allait faire renouveler ce plaisir. Ce pharaon m'avait invoqué pour une raison bien particulière. Il voulait que je l'aide à instaurer une religion monothéiste dédiée au dieu Aton. Cela ne dérangeait pas mon esprit que les humains construisent plus de temples pour un dieu plutôt que pour un autre. Après tout, les dieux sont un peu tous de paresseux bon à rien. C'est pourquoi j'acceptais. Mais en scellant le pacte, je ne me rendais pas compte que l'homme allait faire preuve de plus de fourberie que le diable... Quelques années après, la religion était plus ou moins bien instaurée, telle une tyranie de surface permettant quand même aux habitants de vénérer les autres dieux à la maison. Voyant que les choses n'avançaient plus, je me décidais à réclamer son âme au pharaon. Et quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon cher maître, bafouillant et bredouillant, me rappella que la religion n'était pas "totallement instaurée dans toute l'Egypte". C'était en effet mot pour mot ce qu'Akhénaton avait demandé dans son souhait de pacte. Je m'inclinais, vaincu, et décidais d'attendre encore. Attendre que le pharaon finisse son projet. Attendre qu'il se décide à m'utiliser, moi, le diable qu'il avait invoqué, pour l'aider dans son voeu. Attendre une âme qui ne se donnerait jamais complètement dans le travail. Le pharaon n'avançait plus. Le pharaon ne voulait plus. Sous mes yeux impuissants et furieux se dressait à présent un cheval qui rechignait à traverser la rivière. Mon maître n'était plus qu'un tas de chair, de sang et de sueur cherchant désespérément un moyen d'arrêter le temps. Car c'était quelque chose de désormais clair à mes yeux : Akhénaton ne voulait pas mourir.

Au bout d'un temps qui me paru infiniment long, ma faim de démon brisa ma patience de gourmet. Fou de colère d'avoir à attendre une âme qui ne comptait pas venir avant longtemps, je décidais de me repètre d'autres âmes. Car après tout, le pacte ne faisait pas référence à la famille du pharaon, n'est ce pas ? En guise de courroux, je tuais donc une des filles d'Akhénaton, puis une de ses femmes. Mais cela ne suffisait pas, mon maître s'inquiétait encore plus pour sa propre vie que pour celle de ses proches. Une lâcheté digne de la plus amère des âmes. Je me préparais alors pour un carnage dans la famille royale dont l'Egypte allait se souvenir pour les siècles à venir. Une chose m'arrêta cependant. La guerre. "A la guerre comme à la guerre !" selon vos dires. Et vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce proverbe m'était doux à entendre. Alors que je me voyais déjà condamné à rester sur Terre pendant des années, coincé par mon pacte, une guerre Céleste se déclancha, opposant les Cieux aux profondeurs des Entrailles de la planète. Je fus appellé à participer à la bataille, une demande me spécifiant bien d'oublier toutes les règles d'esthétismes et de me libérer du pacte qui me retenait, si pacte il y avait. Ce que je fis volontier. Après tout, l'Enfer avait besoin d'un maximum d'effectifs et j'étais un démon expérimenté, n'est ce pas ? Sans attendre une seconde de plus, je dévorais l'âme de mon maître, cet humain gémissant et suant de peur et de douleur. C'est à ce moment là que je compris. La peur. C'est cela qui rendait les âmes des souverains si particulières. La peur de perdre le trône et/ou la peur de mourir. Toutes ces années... cette envie de manger cette âme de pharaon, et encore, je n'y faisais pas un bon repas. Mon envoutement pour les rois cessa, et je me mis à haïr leur goût.

Je pris donc part à la guerre, alors que je serais bien resté avec les chats de l'Egypte antique plutôt que d'avoir à cotoyer des anges au quotidien, même si c'était pour les tuer. Je n'ai pas trop de commentaires à faire à propos des combats. Mis à part que j'ai bien faillis y perdre quelques plumes et une dizaine de fois ma tête, cela s'est relativement bien passé. Je suis toujours vivant.
Et Andras, me demandez vous ? ... Ah, le démon dont je parlais plus tôt. Je ne l'ai pas croisé pendant cette période, je m'en excuse. Sa tête aurait très bien pu être pendue au bout d'un pieux et ses organes étalés plus loin, que je ne l'aurais jamais su.
Lorsque la guerre se termina sur notre victoire, ce fut Hadès qui repris les rennes des Enfers. Et il divisa l'endroit en trois parties; le Pré de l'Asphodèle où il s'installa en tant que juge des Enfers, les Champs Elysées, un endroit dont je n'ai jamais personnellement compris le but étant donné que les âmes présentes là bas étaient sauves de tous démons, et enfin le Tartare, lieu violent sur lequel régnait encore Lucifer.


Derrière le masque





Au fait, c'est quoi ton p'tit surnom ? Diabolo, il parait ! Sinon, Sherlock...

Je vois et tu as quel âge ? 18 ans

Okay et c'est quoi ton niveau en RP ? Il varie énormément mais je peux tenir la barre à très bon selon moi.

Tu aurais pas un double compte, toi ? Nop.

Sinon, tu fais quoi dans ta vie ? Actuellement, je suis un étudiant échange en Ecosse !

Tu as trouvé le code du règlement ? Archivé~♪


Mais au fait, comment as-tu atterri là ? Par un top site alors que je ne cherchais même pas de forum. Juste le votre qui m'a séduit.

Tu es en bon terme avec Bob l'Eponge ? Bien sûr ! *smile* Je m'en sers pour faire ma vaiselle...

D'ailleurs, t'en pense quoi du forum ? Magnifique. Trame très intéressante, je ferais bien un peu de pub' pour espérer le voir avec le nombre de membres qu'il mérite !

Tes derniers mots mon chou ? I'm not a psychopath. I am a high-functioning sociopath ! With your number. *smile*


©Cette fiche a été conçu par Juliette pour le forum Black Deal. Tout plagiat est interdit.




Folie




La guerre étant terminée, je décidais de retourner aux Enfers et d'y vivre, lassé de passer des pactes, lassé de cotoyer des humains aux âmes immondes. N'ayant pas particulièrement envie d'être embêté non plus, je m'installais au Pré de l'Asphodèle, vivant d'âme damnées qui me tombaient toutdroit dans le bec pendant près de 500 ans. Si les âmes dont je me nourrisaient n'étaient pas spécialement bonnes, elles n'étaient pas particulièrement mauvaise non plus, et je préferais largement me goinfrer de cette nourriture lambda plutôt que d'avoir à attendre des années sur Terre avant de me nourrir d'une âme aussi affreuse que celle d'Akhénaton.

Un problème survint cependant : les Enfers m'ennuyaient. Les lieux étaient particulièrement calmes et, n'ayant rien de bien intéressant à faire de ma vie, je commençais à tourner en rond et à virer fou. Je décidais alors de migrer vers les Tartares pendant un temps qui reste encore flou dans mon esprit aujourd'hui. Si le territoire de Lucifer était violent, l'ennui qui m'engourdissait l'esprit et me dévorait les tripes l'était encore plus à l'époque. Une fois là-bas, j'engageais de féroces et frénétiques combats à mort les uns à la suite des autres. Un seul petit mot de travers suffisait à me faire sortir les crocs, et personne ne sait comment j'ai réussis à ne pas passer de vie à trépas durant cette période.

Grâce à ce petit numéro, je fini par me faire remarquer par Lucifer, d'autant plus que j'étais un des rares marquis survivants de la première période. Je n'étais pas aussez fou pour engager un combat avec lui lorsqu'il me fit appeler. Je n'étais pas non plus l'un de ces primitifs et belliqueux démons qui faisaient majorité dans le Tartare. Seul l'ennui me brûlait les entrailles, et je pense que c'est ce qui convainci définitivement l'ange rebelle de me prendre à son service. En un rien de temps, je devins l'homme à tout faire de Lucifer. En période d'essai, évidemment.

Les diverses tâches que me demandait d'accomplir Lucifer me rendirent rapidemment la lucidité que j'avais toujours possédé. Et je me rendis très vite compte du but dont il était question : A l'aide de ses hommes de main et de ses troupes dans les Tartares, l'ange rebelle voulait renverser Hadès et modifier l'organisation des Enfers. Je le suivis dans le plan qui déclancha une nouvelle guerre Céleste. Mais cette fois ci, au lieu d'être offert comme simple soldat, chair à canon des Enfers, je suivais les ordres de Lucifer et tuais les cibles indiquées, tel un Chasseur.

Je tuais pas mal d'anges, ainsi que quelques disciples d'Hadès. Puis je faillis y laisser ma tête plusieurs fois, comme lors de la dernière guerre. Mes missions me menaient bien souvent sur Terre, lieu que j'avais déserté depuis près de 1000 ans, si mes souvenirs sont bons. Et quelle avait été mon extase que de constater les divers changements qui avaient eu lieu durant ce laps de temps ! Les humains, de par leur petite vie, arrivent à aboutir à des arrangements beaucoup plus vite que les démons, et pour la première fois, une lueur de réel intérêt se mis à rayonner au creux de mes pupilles.

"Les humains aiment ce qui est sombre et mystérieux. C'est bien pourquoi ces créatures sont faites pour moi."
Oui, ce sont bien mes dires. L'envie de reprendre service auprès des humains pour leur âme refit surface. Le plaisir de les voir se démener même au plus noir de la nuit revint me submerger. Cependant, je dû faire taire ces désirs alors que la guerre Céleste continuait.

Vers -200, les Démons et les Anges arrivèrent enfin à un accord qui se trouva être en notre défaveur. Bon, nous n'avions peut-être pas gagné la guerre, mais nous avions au moins gagné la rebellion intérieure contre Hadès. Le souverrain était mort, ainsi que la plupart de ses disciples, et Lucifer reprenait le contrôle sur la totalité des Enfers, décidant néanmoins de les diviser en 7 royaumes que vous connaissez encore aujourd'hui. Quant à moi, je fis part à l'ange déchu de mon envie de retourner sur Terre. Se rappellant de ma folie meurtrière dans les Tartares, et me prenant sans doute pour un démon à tempérament légèrement instable, Lucifer accepta plutôt de bon gré ma demande. Après tout, un homme de main de plus basé sur Terre ne sera pas de trop, n'est ce pas ?



©Cette fiche a été conçu par Rider pour le forum Black Deal. Tout plagiat est interdit.




 
Décadence




Mon retour sur Terre ne se fit pas prier. Ou si, un peu. Etant donné que cela faisait plus de 1000 ans que j'avais ignoré les invocations qui m'était adressées, une légende s'était installée parmis les humains comme quoi mon nom était une fraude, un simple tour de magie pour berner l'idiot du village. Avant de reprendre du service, je dû donc attendre qu'une personne assez désespérée se tourne vers le mythe de mon nom et s'y essaie comme dernier recours.

Ni une, ni deux, le "business" reprit et, grâce à mon expérience, je pu bénéficier de quelque chose de purement merveilleux : Les sacrifices avant l'invocation. Je dois bien avouer que ce genre de rituel était devenu un caprice dont je ne pouvais plus me passer. Je ne me contentais plus seulement de dévorer l'âme de mon contractant, il me fallait en plus des tas et des tas d'âmes en sacrifice dont je me goinfrais littéralement avant de décider d'apparaitre ou non devant le contractant.

Bien sûr, entre mes pactes, les missions données par Lucifer me permettaient de m’amuser parfois. Ainsi, vers 1347, je donnais naissance à la peste noire qui dévasta une bonne partie de la population en Europe.  Le but de ce jeu avait été de déborder les Shinigamis dans leur récolte des âmes tout en leur volant une bonne partie de leur travail sous leur nez. Ce fut donc une hécatombe qui donna lieu à un festin sans nombre, mais qui réduisit considérablement les invocations de démons sur ce côté de la planète. Les gens étaient plutôt occupés à chasser les démons plutôt que de les appeler. Certaines personnes auraient même prétendu avoir vu le Diable en personne juste avant de tomber malade. Vous vous doutez bien que si j’avais voulu passer discret, je l’aurais aisément fait, mais la perspective de mettre au « chômage » certains de mes confrères démons avait été bien plus que plaisante. Personnellement, je n’eus aucun mal à passer des pactes suite à cette période, mon nom étant connu dans presque le monde entier, mais certains jeunes démons uniquement connus en Europe avaient eu bien du mal, je devine.
 
Ma dernière et grande boucherie fut en 1666 lorsque je dû déclencher le grand incendie à Londres. Les desseins de cette entreprise étaient en tout point pareils, si ce n’est qu’en visant une moins grande surface, cela serait fait plus rapidement, et qu’en attaquant l’une des plus grandes villes du monde, le désastre en serait tout aussi grand. Ou presque.

Mais après ce massacre, ma curiosité pour les humains recommença à dépérir. Après presque 5 millénaires de vie, j’avais dans l’esprit que j’avais goûté à tous les types d’âmes, et mon intérêt pour leur goût ne refaisait surface qu’après des dizaines d’années de jeûnes donnant lieu à un festin avide. Cercle vicieux car, sitôt repus, j’entamais une nouvelle période de jeûne pendant laquelle les âmes sacrifiées pour m’appeler étaient tout simplement inutiles. Jusqu’au fameux jour où l’enfant est apparu sur la pierre froide de l’autel des sacrifices.

Oui. Le jour où Sebastian Michaelis est né.



©Cette fiche a été conçu par Rider pour le forum Black Deal. Tout plagiat est interdit.



Re-naissance




La secte qui tenta de m’appeler en 1885 était assez lambda. Une simple poignée d’âmes avides et corrompues jusqu’à la moelle. Un seul regard m’avait suffi pour convenir que leurs sacrifices seraient encore un massacre inutile. Je ne comptais pas les manger, et l’idée de passer un pacte avec le meneur d’une secte ne m’enchantait guère. J’avais déjà donné assez avec ce genre de personnes. Cependant, je restais. L’odeur d’un des enfants dans les cages avait attiré mon attention. Déjà auparavant, je le surveillais de près. Il n’était pas comme les enfants de rue que les sectes avaient l’habitude de kidnapper pour parvenir à leurs dessins atroces. Où donc avaient-ils été le chercher, celui-là ?

Durant tout le temps de sa captivité, j’observais ce petit oiseau changer. Son âme, déjà à l’odeur subtile lors de son arrivée, semblait se muer et s’entremêler avec l’obscurité pesante des cachots, danser avec les cris de peur et de douleur des enfants, vibrer à la voix pressante et menaçante de ses ravisseurs. Et il pleurait, priant un peu moins chaque jour un dieu qui ne lui viendrait jamais en aide. Le sceau qui lui fut apposé sur les côtes fut le dernier élément qui manquait à ajouter au tableau. Le jeune enfant cessa aussitôt de croire en son dieu, fixant désormais la pierre noire de sa cellule avec dégout et horreur. De mon côté, tapis dans un recoin obscur des lieux, je jubilais. Désormais, plus rien n’avait d’importance à mes yeux, que l’odeur enivrante de cette âme exceptionnelle dont j’avais eu le plaisir de voir naître et se forger. Je la voulais.

Tout ce que je devais à présent attendre était le moment de son sacrifice pour la posséder entièrement. L’occasion se présenta rapidement, mais sitôt l’enfant posé sur l’autel froid pour son sacrifice, je frissonnais de surprise. Il m’attendait. J’avais prévu d’intervenir au milieu du sacrifice pour apparaitre devant lui et le tenter de passer un pacte avec moi en lui redonnant une lueur d’espoir. Cependant, son regard me dévoila que c’était inutile. L’enfant avait déjà prévu de m’invoquer. Je jubilais alors que l’homme de la secte levait un couteau sur mon futur contractant, prononçant une énième fois les mots maudits qui me permettraient de me plier à son service. Quel humain ignorant. Avec une expression déterminée, l’enfant sur l’autel répéta avec ferveur l’incantation qu’il avait fini par connaitre par cœur lors de sa détention. Je souris. Le temps s’arrêta.

Nous étions à présent seuls, moi et mon contractant, isolés dans le néant. Je m’étais permis de supprimer le background bruyant de la secte. Malgré sa détermination, je pu voir dans le regard du jeune garçon de l’angoisse quant à ce qui lui arrivait à présent. L’allégresse qui me portait alors me fit éclater d’un rire amusé et sournois qui résonna dans l’espace vide. En l’entendant, le petit tourna la tête dans tous les sens, tentant vainement de m’apercevoir. Puis il se calma, et avec une assurance impertinente, il siffla un « Démon ! » qui me rappela à l’ordre. Mais ma bonne humeur ne s’effaça pas face à son arrogance, bien au contraire. Choisissant ma voix la plus mielleuse, je lui demandais alors son nom et ce qu’il recherchait en m’invoquant. Ciel Phantomhive souhaitait donc la vengeance. Une requête des plus mélodieuses pour nous, les démons. Si le jeune Ciel était plutôt timide lors de ses premiers mots, son hésitation avait disparu bien vite au fil de la conversation. Nous avions échangé encore quelques formalités qui faillirent tourner en brimades lorsque je le titillai à propos de sa croyance en dieu, puis le pacte fut conclu. Son premier ordre fut de supprimer cette bande de sectaires de sa vue, et tandis que je m’exécutais, je ne pouvais m’empêcher d’exulter à l’idée que cette essence exceptionnelle m’appartenait enfin complètement.

Ciel était l’innocence et la maturité soudées.

Ciel était l’alliage de la pureté et de la souillure.

Ciel était la fragilité et la force rejointes.

Ciel était la compassion et la vengeance à la fois.

Ciel était l’anxiété nocturne et la détermination diurne.

Ciel était le sel et le poivre dans la soupe.

« Ton nom sera Sebastian Michaelis. »

« Était-ce le nom de votre ancien majordome ? »

« Non, c’était le nom de mon chien. »

… Ciel était un insupportable gamin capricieux. Mais son âme m’appartenait à présent, et il ne restait plus qu’à moi de la parfaire à mon goût avant que la vengeance ne soit accomplie.

Le jeu était ouvert.
 



©Cette fiche a été conçu par Rider pour le forum Black Deal. Tout plagiat est interdit.


Dernière édition par Sebastian Michaelis le 28/1/2014, 12:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

❝ Invité ❞




"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: Re: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty25/1/2014, 20:40

Fiche terminée. Il ne manque plus qu'à mettre le code du règlement que j'ai complètement oublié et à relire mon histoire pour la logique (ainsi que les fautes, considérant parfois l'heure à laquelle j'écrivais le soir).

Mon ordinateur est particulièrement pénible ce soir, alors je m'excuse mais j'ajouterais les dernières retouches demain. En attendant, voici l'ensemble de ma fiche Smile 
Bon, j'ai imaginé l'apparence démoniaque de Sebastian. J'espère que le tout vous ira.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

❝ Invité ❞




"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: Re: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty25/1/2014, 20:53

Mon Chaton!!! Bienvenu *w*
Revenir en haut Aller en bas
Rock Rider
Rock Rider

The Trickster



Messages : 909
Date d'inscription : 28/06/2012

"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: Re: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty25/1/2014, 21:34


Bonsoir Diabolo~♪
Te voilà de retour avec une belle fiche! N'oublies le rp-test qu'il faut envoyé à moi et à Chrome (500 mots minimums)

Edit: Pardon pour la faute u.u'
Revenir en haut Aller en bas
Chrome
Chrome

❝ Dégage pour voir ? ❞



Messages : 333
Date d'inscription : 25/06/2012
Age : 26
Localisation : Jamais très loin ~

Vous
Niveau:
"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Left_bar_bleue100/100"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty_bar_bleue  (100/100)
Exp:
"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Left_bar_bleue1700/1700"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty_bar_bleue  (1700/1700)
Enquêtes:
"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Left_bar_bleue200/200"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty_bar_bleue  (200/200)

"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: Re: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty31/1/2014, 22:34

Hello Sebastian ~ !
Alors, regardons sans plus attendre ta fiche !
Tu as une belle écriture et c'est très plaisant à la lecture, je ne me suis pas lassé malgré la longueur de ta fiche ! C'est une fiche très complète qui m'a séduit ! J'ai beaucoup aimé que tu prennes l'initiative d'imaginer la forme originel de Sebastian, que tu relis le lien avec Andras, que tu inclus Lucifer, et ça participation au Guerre, ce qui souligne le fan que Sebastian n'est pas un démon comme les autres.
Par contre, une petite chose me déplait dans ton caractère :
Eh oui, mesdames et messieurs, Sebastian, comme tout autre démon d'ailleurs, peut éprouver de la joie, de l'amour, de la peur, jouer ou même pleurer […]
Alors oui, Sebastian n'as pas la même perception que les humains et il n'as pas non plus la même définition des "sentiments"…Mais Sebastian ne peut pas éprouver de l'amour. Ni pleurer.

Scan:

Oui, ce dernier pleure mais à cause de quelque chose d'anormal…Il le dit lui même et c'est un choc. Sebastian, logiquement, ne peut pas pleurer. Où alors il doit vachement faire semblant ~ Mais alors on ne l'inclue pas dans les "sentiments".

Bref, une fiche complète, que j'ai beaucoup aimé avec peu de faute, il faudrait juste que tu modifies cette petite partie et tu es pré-validé en attendant le rp-test !

Bon courage à toi !
Revenir en haut Aller en bas
https://black-deal.forumsrpg.com
Contenu sponsorisé

❝ ❞




"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Vide
Message Sujet: Re: "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." "Depuis ce jour-là, je suis Sebastian." Empty

Revenir en haut Aller en bas

"Depuis ce jour-là, je suis Sebastian."

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Sebastian Michaelis
» Princesse ? Depuis quand les garçons sont ils des princesses ? - Haku
» "Je ne suis qu'un Diable de Majordome, My Lord..."
» Haziel - Je m'y suis brulé les ailes
» Je suis un diable de majordome [U.C]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Black Butler : Black Deal RPG :: Le Pays des Merveilles... :: Kingdom Heart :: Fiches de présentations-